Après 45 ans en Gironde où il a rayonné et employé jusqu’à 4000 emplois

860 aujourd’hui), le groupe Ford a décidé de détruire ce site industriel majeur que les salariés comme les collectivités territoriales ou l’État se sont évertués à défendre durant toutes ces années en versant des dizaines de millions d’euros (45 millions dans la dernière période) et 8 millions au titre du CICE, sans réels engagements de Ford sur le maintien de l’emploi qu’il n’a cessé de rogner

Les salarié.e.s du site de Blanquefort (Gironde) avaient pourtant accepté de nombreux sacrifices sur les salaires, le temps de travail, le nombre d’emplois sauvegardés pour garder le site ouvert.

Bruno Le Maire peut bien dénoncer « la lâcheté » du groupe Ford et hurler à la « trahison », il est comptable des choix du pouvoir Macron au service  de la finance et du capital depuis 18 mois.

Tout doit être mis en œuvre pour sauver les emplois et les capacités de production. Il est encore temps.

La proposition de loi visant à interdire les licenciements boursiers et les suppressions d’emplois abusives présentée par André Chassaigne pour les députés communistes aurait pu permettre d’empêcher ce scandale. Elle est plus que jamais d’actualité.

A l’heure où un fort mouvement pose en grand la question de l’utilisation de l’argent, nous demandons le remboursement des millions d’argent public versé par les pouvoirs publics à Ford et qui n’ont servi qu’à alimenter la voracité de ses actionnaires.

 

Parti communiste français,

Paris, le 17 décembre 2018.