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Depuis des mois que l'on nous parle du budget 2026 (rappelez vous ça à commencé avant l'été, avec Bayrou et la suppression de 2 jours fériés et un projet de budget de guerre sociale contre le peuple), politiques de droites, du centre, d'extrême droite n'ont qu'un seul mot à la bouche : La dette ! Expression employée comme « la mère en gueule » pour faire peur aux intrépides.

Nous l'avons déjà dit, « la dette », ce n'est pas trop de dépenses utiles. C'est au contraire pas assez de rentrées fiscales, de trop bas salaires qui ne permettent pas d'alimenter les comptes sociaux ni de vivre, c'est surtout le fruit de la fraude et de l'exil fiscal, mais aussi des cadeaux fiscaux à foison : 211 milliards de cadeaux aux très grandes entreprises, sans contrôle ni contrepartie !

Alors que nous, nous sommes contrôlés de toutes parts, pour un retrait ou un dépôt en banque, pour les gros, l'argent public coule à flot, venant s'ajouter à des fortunes qui croissent dans des proportions exponentielles. Alors que la part de la valeur ajoutée distribuée aux salariés décline, les dividendes versés aux actionnaires ont, eux, explosés au détriment de l'investissement et de l'emploi. Et c'est une tendance mondiale !
Coté revenus, les 10 % les plus riches de la planète gagnent plus que les 90 % restants !
Côté patrimoine, les 10 % les plus riches possèdent les trois quarts de la richesse mondiale !

On nous explique qu'il faut des riches pour donner de l'emploi et qu'il ne faut donc pas les taxer davantage. Et c'est en toute logique qu'on explique aussi, que pour relancer le pays il faut s'en prendre aux acquis sociaux, à la santé, à l'éducation, aux retraités que l'on accuse aussi de tous les maux de la terre ! Mais vous qui me lisez, vous en connaissez des retraités qui sont comme ont dit aujourd'hui « aidants », qui paient les Ehpad des parents, qui paient les études, les loyers des enfants et petits enfants, qui sont bénévoles dans les associations et s'occupent de jeunes tout en faisant faire des économies à l’État, aux communes en terme d'emplois d'éducateurs ou autres emplois éducatifs et sociaux. Et ceux évidemment tellement nombreux qui survivent modestement avec une toute petite retraite !

Donc il faut faire des économies ! C'est ainsi que le budget de la sécurité sociale a été adopté à une courte majorité. Chercher l'erreur et les complicités de celles et ceux qui ont permis cette adoption. Un budget qui sous couvert d'avancées cache comme d'habitude des pièges ! On nous annonce la création d'un nouveau congé maternité et paternité : Ha oui, il sera financé par la baisse des allocations familiales ! Donner d'une main, reprendre de l'autre, on connaît ! Mais ce budget c'est aussi 3,6 milliards d'euros de coupes budgétaires principalement sur l'hôpital public, déjà sous pression et de nombreuses autres mesures qui vont gréver le budget des ménages.

On peut sans être voyant s'attendre à ce que le budget de l’État soit lui aussi synonyme de coupes budgétaires qui vont concerner les services publics, sans égratigner les plus fortunés. Une autre chose est sûre, puisqu'elle a été adoptée à une très grande majorité des voix des députés, à l'exception essentiellement de celles des députés communistes et insoumis : c'est l'augmentation des crédits pour le ministère de la guerre ! Ha là il n'y a plus de dette, on trouve les milliards à gogo !

Le budget des armées était en 2024 de 47 milliards ; il passera sur proposition du gouvernement à 68,9 milliards en 2030, soit une hausse de 47 %, et donc plus de 400 milliards en 6 années ! Cela quelques jours après que le chef d'état major des armées, ait clamé devant les maires de France, que le pays devait se montrer prêt à « perdre des enfants » en ajoutant que « ce qu'il nous manque, c'est la force d'âme pour accepter de nous faire mal pour défendre la nation ».

Ce à quoi Stéphane PEU, président du groupe GDR à l'assemblée nationale ou siègent les députés communistes répond que « la force d'âme d'une nation, c'est d'abord l'instruction de ses enfants, le niveau de l'éducation, le niveau de la culture, c'est la cohésion sociale. C'est une République forte et confortée dans le contrat social qui est le sien ».

Au Parti communiste nous choisissons d’œuvrer pour la PAIX !